La Belgique reste parmi les économies les plus ouvertes. À la veille du Forum économique mondial de Davos, le bureau de consultance Ernst & Young a présenté son indice annuel de mondialisation. La Belgique se place à la 4e place. "Avec ce score, la Belgique fait mieux que ses voisins, les Pays-Bas (6e), l’Allemagne (11e) et la France (14e). Notre pays n’est précédé que par Hong Kong, Singapour et l’Irlande. L’indice de mondialisation montre que les plus grandes économies continuent à se mondialiser. Toutefois, la mondialisation adopte progressivement une autre forme et son rythme se ralentit, incitant les entreprises à prendre des mesures pour réaliser une croissance durable", analyse le consultant.
La Belgique progresse
L’Indice annuel de mondialisation d’Ernst & Young mesure l’ouverture des 60 économies les plus importantes du monde sur la base de 5 critères : flux commerciaux, mouvements de capitaux, technologie, migration de l’emploi et intégration culturelle. "Par rapport à l’année dernière, la Belgique a même quelque peu progressé grâce à un accroissement des investissements étrangers et des mouvements de capitaux. La Belgique progresse également sur le plan de la technologie grâce à une meilleure pénétration des connexions à large bande et à une augmentation du nombre d’abonnés à internet."
" Voilà quelques années déjà que la Belgique obtient de très bons résultats dans l’indice de mondialisation, déclare Rudi Braes, managing partner d’Ernst & Young Belgique. En fait, la chose est logique vu que l’économie et la prospérité de la Belgique s’appuient surtout, du fait de la taille réduite de notre pays, sur les exportations et les investissements étrangers. Toutefois, cela signifie également que les perspectives économiques de notre pays dépendent fortement des développements mondiaux. "
La Belgique doit continuer à renforcer son potentiel technologique
Si les entreprises voient leur salut dans les marchés en forte croissance et les pays BRIC, "les répondants soulignent également l’importance des marchés développés, car ceux-ci sont encore toujours un moteur important de l’activité économique mondiale. 21 % des répondants envisagent de transférer de la capacité de production vers les marchés développés dans les trois années à venir. Ce pourcentage s’élève même à 35 % dans le secteur du pétrole et du gaz".
Ceci s’explique en partie par le fait que les marchés matures disposent d’une meilleure technologie, qu’ils peuvent utiliser avantageusement pour accroître leurs exportations. Cela étant, il ne faut donc pas s’étonner qu’une large majorité (62 %) des répondants considère les développements technologiques comme le principal stimulant à la mondialisation. D’après l’étude, la Belgique peut encore mieux exploiter son avantage technologique pour augmenter ses exportations.
Article paru dans lecho.be du 21/01/13
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