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le 12-11-2014 : #paris

Les start-up, pierres angulaires des smart cities

Les start-up, pierres angulaires des smart cities

Le #ForumSmartCity, organisé par La Tribune le 20 novembre prochain, est l'occasion de revenir sur les problématiques et les perspectives de la ville de demain. Souvent chasse gardée des grands groupes de services collectifs et de technologies, la ville intelligente se révèle aussi un terrain de jeu très fertile pour les jeunes pousses innovatrices, plus tournées vers les besoins des citoyens.

 

Qui sera le leader mondial de la smart city, le grand gagnant de la ville de demain ? IBM, Cisco, HP, ces géants de l'informatique proposant des solutions clé en mai de pilotage d'une infrastructure connectée, depuis un grand tableau de bord panoptique ? Des industriels de l'automatisation et de la gestion de l'électricité, comme Siemens ou Schneider Electric ? Ou tout simplement les partenaires traditionnels de la ville, comme EDF, Veolia, JCDecaux ? Google et sa capacité à traiter toutes les données ? Et s'il s'agissait plutôt d'une startup qui n'est peut-être pas encore née ? Si la ville intelligente a d'abord été une affaire de grandes entreprises, groupes de services collectifs et de technologies partant à l'assaut de ce marché naissant, de jeunes pousses innovatrices, souvent plus tournées vers les besoins des citoyens, se sont rapidement invitées sur ce terrain de jeu où tout reste à inventer, y compris le modèle économique.

Du matériel - capteurs, stockage d'énergie, infrastructures machine-à-machine - au logiciel - outils prédictifs, modélisation 3D et applications mobiles nourries aux données publiques ou aux informations des citoyens -, ces startups s'emparent de tous les sujets, quitte à bousculer les acteurs historiques et les municipalités elles-mêmes.

Se situant généralement dans une approche très bottom-up (du bas vers le haut), en partant d'un problème à résoudre, les start-up ont l'avantage de démarrer d'une feuille blanche, sans se préoccuper de préserver un business déjà rentable, voire de trouver un modèle économique à court terme. Quand de grands groupes éprouvent des difficultés à sortir de leur « zone de confort », les jeunes entreprises compensent leur manque de moyens par leur souplesse, leur anticonfor-misme, leur capacité à réfléchir « out of the box », hors des sentiers battus, et à « pivoter », c'est-à-dire changer de positionnement rapidement en cas d'échec dans le jargon. Or la ville intelligente sera forcément faite d'expérimentations, d'échecs, de nouvelles tentatives et d'itérations.

LA SUITE SUR LA TRIBUNE - date 6/11/14 

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