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Ommegang

Ommegang
Infos pratiques
du 03-07-2012 au 05-07-2012
14:30
Grande Place et Place du sablon

1000 Bruxelles
réservations sur le site
  Site internet

Au programme du 3 au 5 juillet :

Un village médiéval installé sur la place du Grand Sablon (où seront déversées 300 tonnes de sable pour l’occasion) : découverte des métiers de la vie quotidienne de l’époque, spectacles de joutes équestres, concours de tir à l’arbalète, dégustations de la nouvelle bière Ommegang.

Un marché médiéval sur la place Agora : Dégustation et vente de mets et de produits confectionnés par des artisans, jeux en bois, animations.

Le cortège et les représentations sur la Grand Place :

2 soirées exceptionnelles, les 3 et 5 juillet.

1400 figurants dont plus de 40 groupes folkloriques et historiques, 40 chevaux, un théâtre de marionnettes ambulant et 9 géants. En partant du Grand Sablon, 700 de ces figurants défilent dans les rues de Bruxelles pour aboutir en apothéose dans le cadre somptueux de la Grand Place. Un spectacle de 2 heures, avec une remarquable mise en scène. Guest star cette année : Stéphane Bern.

A découvrir aussi, l’ancien palais de Bruxelles de Charles-Quint et les galeries souterraines de la place Royale.

Une programmation touristique autour du thème de Charles-Quint et de son époque.

Une balade culturelle d’atmosphère pour découvrir les coulisses de l’Ommegang.

Participez au Dîner de l’Ommegang, un menu-découverte d’époque, dans les somptueuses galeries souterraines du Coudenberg et le spectacle.

Ommegang le saviez-vous, signifie "procession", des mots flamands "omme" (autour) et "gang" (promenade, marche).

On vit défiler des "Ommegang" dans plusieurs villes belges et plus particulièrement en pays flamand. Toujours empreintes d'une fervente foi religieuse, ces manifestations comportaient aussi une importante et somptueuse participation laïque constituée par les corporations, les métiers, les serments et les chambres de rhétorique.

A Bruxelles, l'Ommegang est lié au nom de Béatrice Soetkens et à l'édification de l'église de Notre-Dame du Sablon. Nous sommes en l'an 1348, sous le règne du Duc Jean III de Brabant.

A cette époque, Bruxelles commence à s'épanouir et fait son apprentissage de ville importante. Sa population de quarante mille habitants égale celle de Londres. Entourée d'une massive enceinte de quatre kilomètres, couronnée d'un chemin de ronde, flanquée de cinquante tours, elle s'ouvre sur le monde extérieur par sept portes qui drainent vers ses places et échoppes les marchandises du beau pays brabançon et de l'étranger. Et par la Senne, des barques traversent lentement la ville avec leur important chargement en provenance des autres cités.

L'industrie drapière fait la fortune de Bruxelles et les marchands tiennent le haut du pavé sous le contrôle de l'Amman, officier du Duc de Brabant. Il doit son autorité et sa compétence au fait qu'il préside le Conseil des Echevins, qu'il veille à l'exécution des ordonnances et qu'il commande aux sergents d'armes.

Mais revenons à notre fameuse Béatrice Soetkens. La tradition veut que cette femme d'un ouvrier drapier pauvre entendit un jour des voix. Elle apprit que la Vierge Marie, Mère de Dieu, tenait à récompenser la ville de Bruxelles, et plus particulièrement le Serment de l'Arbalète, d'avoir fait édifier une chapelle en son honneur sur les hauteurs du Sablon. Béatrice reçut mission de se rendre à Anvers et d'y enlever la statuette miraculeuse de la vierge, vénérée sous le vocable de N.D. à la Branche (O.L.V. op 't Stokske).

Ces voix troublèrent profondément Béatrice qui ne put que leur obéir. Elle se hâta donc en barque jusqu'à Anvers accompagnée de son mari. Elle se rendit à la cathédrale pour s'emparer de la statuette. Le sacristain voulut s'y opposer. Mais comment résister à une volonté céleste?

Le voilà pétrifié sur place, sans voix, ni force!

Pressée de regagner Bruxelles, Béatrice rejoignit sa barque. Mais, son mari, ramant à contre-courant et contre le vent, fut vite épuisé. Heureusement, le Très-Haut veillait et la barque fila d'elle-même vers Bruxelles, pour accoster au Sablon, à l'endroit ou les arbalétriers du Grand Serment s'exerçaient.

Intrigués par l'arrivée inopinée de cet esquif nimbé d'une lumière surnaturelle et enveloppé d'une musique suave, ils pressèrent Béatrice de questions. Elle conta les causes et les circonstances de son équipée à Anvers.

L'événement prit figure de miracle! Même les Anversois, accourus sur place, lui prêtèrent un caractère extraordinaire. Ils consentirent à ce que la statuette demeurât au Sablon afin d'y être vénérée, en l'abritant dans la chapelle existante. De plus, solennellement on promit qu'une église digne de l'événement remplacerait cet oratoire et qu'une procession annuelle porterait la statuette de la vierge autour de l'église, sous la protection du Grand Serment.

L'Ommegang était né!

A l'origine de cette célèbre procession, c'était bien l'expression d'un sentiment religieux soutenu par l'autorité militaire. Progressivement l'Ommegang devint le grand événement de la Ville. Les autorités civiles, les métiers, les chambres de rhétorique et les Serments y avaient pris place, et précédaient le clergé.

Il devint le cortège somptueux dont le souvenir, à travers les siècles, est arrivé jusqu'à nous. Comme chaque année, la Société Royale "Ommegang Oppidi Bruxellensis" perpétue aujourd'hui ses traditions et ses fastes séculaires par une évocation historique dans le cadre incomparable de la Grand-Place de Bruxelles.
 

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