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le 04-02-2016

Slow Working ou l’éloge de la lenteur

Slow Working ou l’éloge de la lenteur

Comment je suis passé du tout urgent au tout important

 

Rude épreuve pendant que j’écris cet article :

-       j’ai vu passer 21 mails dans la petite boulette rouge de mon gros O « outlook »

-       mon flux twitter a flashé toutes les 3 secondes

-       mon voisin de bureau est venu  passer la tête pour me saluer et m’offrir un café

-       mon téléphone à bipé, j’ai 10 notifications qui attendent,

-       3 commentaires sont postés sur le dernier post Facebook effectué.

-       J’ai une réunion dans 1h, et je me sens tout d’un coup pressé…

 

Je résiste pour ne pas cliquer sur tout ce qui bip !

 

Mon esprit est donc en train de fonctionner comme une page Google, toutes les infos défilent et des liens apparaissent sur le côté, sur lesquels que je m’empresse d’appuyer.

Je zappe toutes les 2 minutes, et en fin de journée, j’ai une impression de ne pas avoir avancé !

Oui, il paraît que je suis en surmenage, et donc j’ai perdu toute concentration.

 

Si je ne veux pas passer directement au burn out sans passer par la case départ et recevoir 20 000..., il faut que je change de méthode.

 

Il paraît que l’on est nombreux à vivre ces mêmes symptômes, et qu’il est grand temps de passer au SLOW WORKING. Rien à voir avec un travail réalisé à l’allure d’un escargot, mais bien de travailler de manière plus réfléchie.

 

La réflexion permet de définir les priorités et un plan d’exécution, tout en se laissant une marge de manoeuvre pour gérer les imprévus. Connaître ses priorités c’est un gage pour une meilleure efficacité.

 

L’idée est loin d’être nouvelle mais elle nous apparait fameuse quand on y est confronté. S’apercevoir que le cerveau fonctionne comme un PC des années 2000, n’est pas bon pour le moral.

Si les grandes entreprises utilisent ces méthodes c’est pour que leur personnel retrouve une satisfaction au travail, une joie de vivre et une meilleure concentration. Un seul mot, éviter d’être en pilotage automatique.

 

Je me suis donc appliqué une méthode que j’ai baptisé : "Un verre de 20 et puis 100 va"  ! 

 

- 20’ pour préparer ma journée : ne plus être dans la réactivité et donc vouloir faire plaisir à tout le monde. Je planifie désormais les dossiers, et j’évite de réagir à chaque bip et email qui s’affiche.

 

- 20% de mon activité à forte valeur ajoutée que j’identifie. Pour le reste je supprime, je délègue, je simplifie.

 

- 20’ que je consacre à la lecture des emails, et ce 4 fois par jour, et je fixe des règles : pas de mail en copie à la terre entière, 1 titre clair, 1 sujet par mail. Pour les discussions éphémères j’utilise Skype. Je n'installe pas de messagerie email sur mon téléphone.

 

- 20’ dans lesquelles je pratique une tâche et rien d’autre. Je réalise plusieurs séquences pour effectuer une tâche avant d’en changer. En rdv, je pratique une écoute active en utilisant un carnet papier.

 

- 20’ de pause que je me fixe lorsque je sens que ma concentration diminue. Du coup, je suis allé boire un café avec le voisin du bureau d’à côté.  Au fur et à mesure de nos discussions, une confiance s’est installée. Et aujourd’hui, j’ai su demander de l’aide. Il m’a donné des contacts pour me soulager sur certaines tâches.

Ce temps a été le plus productif de toute ma journée !

 

Désormais je travaille avec des gens merveilleux et j’ai compris à quel point on pouvait s’offrir plus les uns aux autres.

Fini le temps d’être un superman ou wonder woman,  on a besoin de tout le monde pour réussir. 

C’est aussi la raison pour laquelle on a créé notre tribu « french-connect », avec ces mêmes valeurs partagées.

 

 

 

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