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le 17-11-2017 : #paris

Nos adresses gourmandes pour éviter le beaujolais

Nos adresses gourmandes pour éviter le beaujolais
Nos adresses gourmandes pour éviter le beaujolais

 

Depuis hier soir, le Beaujolais Nouveau cuvée 2017 a envahi tous les bars et bistrots. Que vaut-il cette année ? Je ne vous le dirais pas car je ne l’ai pas gouté et je ne le gouterais pas.

Le seul attrait de cet évènement « marketing » est de nous rappeler que le vin est un plaisir à partager. C’est pourquoi voici quelques-unes de mes adresses gourmandes préférées où vous allez pouvoir partager un très bon moment autour d’une belle assiette, et surtout déguster un ou plusieurs (« …à consommer avec modération ») très bons verres de vin.

Les adresses de cette semaine m'ont laissé en mémoire un vin de garde apprécié, et je ne manquerais pas de vous livrer le nom,  histoire de vous mettre l’eau… non pardon… le vin à la bouche.

Bonne gourmandise.

Ramuntcho

 

  • Le Verre Volé

Depuis plus de quinze ans, cette cave à vins met à l’honneur la fine fleur des vignerons de vins natures. Ouvert 7 jours sur 7, midi et soir, c’est l’un de mes lieux favoris pour manger un morceau autour d’une bonne bouteille. Niché à deux pas du canal Saint-Martin, l’ambiance est à l’image du quartier : jeune et décontracté. Si à l’origine la nourriture était simpliste, elle s’est depuis un peu sophistiqué grâce à l’installation d’une vraie cuisine, tout en restant simple et valorisant avant tout de bons produits du marché. Carpaccio de veau à la crème de noisette, couteau à la plancha, ou tout simplement une poêlée de crevettes vivantes toutes justes arrivées de la criée, sont restés dans ma mémoire. Sans oublier le classique saucisse-purée en permanence à la carte. Quand à ce que vous allez boire, je ne me fais aucune inquiétude, vous ne serez pas déçu. Rien qu’en parcourant les centaines de bouteilles alignées sur les murs, on sait à qui on a à faire…

Attention, il faut mieux réserver pour être certain de trouver une table.

Ma bouteille souvenir : un Saint-Joseph rouge de chez Dard & Ribo.

Menu à 20 euros - Carte 35-40 euros.

67, rue de Lancry (10ème arr.) -  +33 1 48 03 17 34 - Métro : Temple, République ou Jacques Bonsergent – ouvert tous les jours midi et soir.

 

 

  • Quedubon

Planqué dans une petite rue en haut du Parc des Buttes-Chaumont, cet endroit vaut vraiment le détour. C’est pour moi ce que doit être la version actuelle du traditionnel bistro parisien : un cadre simple mais chaleureux, un accueil convivial et joyeux, un service décontracté mais très professionnel, des plats simples avec une touche d’originalité, préparés avec des produits de grande qualité, et bien entendu une cave bien garnie de vins de très bons vignerons pour toutes les bourses. Et quand vous rajoutez par-dessus tout cela, un personnage comme Gilles Benard – le propriétaire des lieux – qui vous soigne comme si vous étiez son meilleur ami, et vous raconte sa carte et sa cave avec beaucoup de passion, sans parler des quelques anecdotes de sa riche vie de bistrotier parisien qu’il vous confiera en fin de repas, vous n’aurez plus qu’une envie, c’est de revenir très vite.

Et je ne vous parle pas de ce que vous allez boire. La carte des vins affichée sur une immense ardoise accrochée sur l’un des murs de l’établissement, vous laissera émerveillé mais certainement très indécis. Pas très grave, demandez à Gilles ou à Bastien, ils vous emmèneront là où vous souhaitez.

Ma bouteille souvenir : un Saint-Romain « Sous Roche » du Domaine de Chassorney.

Formule du midi à 17euros. Le soir à la carte, 40 à 50 euros.

22, rue du Plateau (19ème arr.) - +33 1 42 38 18 65 – métro : Jourdain, Botzaris, Pyrénées ou Buttes-Chaumont – Fermé dimanche et lundi, et le samedi au déjeuner.

 

 

 

  • Bistroy Les Papilles

C’est un classique des bars à vins parisiens.

Depuis 2003, Bertrand Bluy, ancien pâtissier de grands restaurants, nous fait chaque année découvrir les vins des meilleurs vignerons du terroir, autour de son menu unique, conçu en fonction des produits du marché, et réalisé toujours avec beaucoup d’amour et de talent.

Des plats très classiques : foie gras du Périgord, escargot de Bourgogne, brandade de morue, pot-au-feu, … mais toujours réalisés avec des produits irréprochables, et servis avec générosité. Tout de cela dans un cadre d’un vieux bistro parisien (« bistroy » comme dit le chef) comme on les aime.

Que demandez de plus !

Ma bouteille souvenir : un Morgon, cuvé « Marcel » de chez Mathieu & Camille Lapierre.

Menu 35 euros (28 euros le midi).

30, rue de Gay Lussac (5ème arr.) – +33 1 43 25 20 79 – Métro : Odéon, Cluny-La Sorbonne, Luxembourg ou Saint-Michel – Fermé dimanche et lundi.

 

 

 

  • Le 116 By Pages

Une adresse comme cela, près de la place de l’Etoile, vous n’en trouverez pas beaucoup.

C’est Ryuji Teshima, le chef du très gastronomique restaurant Pages, qui a profité d’un local mitoyen de son restaurant qui s’est libéré, pour y installer cette « cave à manger » à la mode japonaise. Au programme, des petites assiettes délicieuses de poulpes, seiches, porc, chinchar, et autres shitake ou cebettes, tout juste grillés sur son barbecue au charbon de bois blanc – binchotan – et assaisonnées à la perfection. Côté vins, le choix sera plus restreint que dans les adresses précédentes, mais en revanche la sélection a été faite avec ce que l’on fait de mieux en vins natures. Et donc là encore, votre quête de bons vins sera assouvie parfaitement.

Tout cela dans une ambiance un peu grunge qui dénote pas mal dans le coin, mais qui ravit la jeunesse de ce quartier bourgeois. A tel point, qu’il est préférable, surtout le soir, de réserver.

Ma bouteille souvenir : un vin du Pays de l’Ardèche, « La Souterrone », de Hervé Souhaut.

Comptez 5 à 12 euros par assiette.

2, rue Auguste Vacquerie (16ème arr.) - +33 1 47 20 10 45 – Métro : Charles-De-Gaule, Kleber ou Georges V – Fermé samedi et dimanche. 


 

 

  • L’Avant-Comptoir

Attention, içi il ne faut pas avoir peur de jouer des coudes. C’est tout petit, il n’y a pas de tables, juste un comptoir en zinc où l’on vient s’accouder pour déguster quelques « tapas » en buvant un, ou plutôt souvent plusieurs verres de bons vins. Bien entendu, l’endroit est très vite bondé. Mais quelle ambiance. On fait connaissance avec le voisin de droite, on blague avec celui de gauche…on fait passer les verres des compères qui sont derrière vous. Tout cela dans la bonne humeur et une grande convivialité. Et surtout le vin est très bon et les tapas délicieux. Après avoir été l’un des précurseurs de la « bistronomie », Yves Camdeborde a aussi été l’un des premiers grands chefs à se lancer dans le « street food ». Avec une conviction : toujours mettre tout son savoir-faire gastronomique et son amour des produits pour servir ses clients, même debout…Lorsque vous aurez goûté aux oreilles de cochon, au croque de queue de bœuf mariné ou à la crème de citron recouverte de gelée de safran, vous comprendrez mieux. Et un conseil, si vous voulez être un peu plus au calme pour déguster toutes ces merveilles : venez l’après-midi, c’est toujours ouvert.

Ma bouteille souvenir : « Coma Idyllique », un Vin de France de François Ecot.

Tapas de 4 à 8 euros la pièce.

3, Carrefour de l’Odéon (6ème arr.) – +33 1 44 27 07 50 – métro : Odéon ou Mabillon – Ouvert tous les jours de 12h à 23h.

 

 

 

RDV dans 15 jours, d'ici là bonne régalade !

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