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Exposition Henry van de Velde, dessins et pastels

Exposition Henry van de Velde, dessins et pastels
Infos pratiques
du 19-11-2017 au 07-01-2018
14:00 - 17:30
Musée Horta
Rue Américaine 27
1060 Bruxelles
fermé le lundi
enfants de 6 à 18 ans - 3 €, Etudiants - 5 €, Adultes
10 €
  Site internet
  Téléphone : 02 543 04 90

Henry van de Velde (1863 – 1957) est considéré à juste titre comme un des créateurs les plus talentueux et protéiforme. Dès 1893, il crée des ornements typographiques pour la revue « Van nu en straks » dont les courbes et les arabesques annoncent la naissance d’un style : l’Art nouveau. Viendront ensuite la création de mobilier, de robes, de reliure et d’orfèvreries.

Faut-il rappeler que, durant les douze premières années de sa vie, van de Velde fut peintre et dessinateur ?
Au début des années 1880, il s’inscrit à l’Académie des Beaux Arts d’Anvers et commence une oeuvre alors influencée par l’impressionnisme si particulier à nos contrées.

Mais en 1887, il découvre « Un dimanche après-midi à la Grande Jatte » de Georges Seurat présentée lors de l’exposition bruxelloise des XX. Suite à cette révélation, il infléchit son style vers celui des néo-impressionnistes. Leurs petits points s’invitent dans des compositions audacieuses qu’il réalise – pauvre et volontairement isolé – dans un petit village de la Campine où ses seuls compagnons sont les paysans et quelques auteurs célèbres dont Nietzsche et Kropotkine.
Mais van de Velde ne se satisfait pas de la technique si contraignante de Seurat et de ses émules. Il saisit avec promptitude les révolutions à l’oeuvre dans la peinture de son temps et il est frappé d’un nouvel éblouissement en 1890 lorsqu’il découvre les toiles de

Vincent van Gogh, alors parfaitement incompris de ses contemporains. Van de Velde parviendra à conjuguer ce double héritage – l’art « scientifique » des néo impressionnistes et la touche expressionniste de van Gogh – dans des dessins où les couleurs s’entrechoquent à travers un riche jeu linéaire.

Il puise ses motifs dans les arabesques laissées par l’eau sur la plage et dans le travail des paysans. Son style prend alors de l’assurance et, déjà, nous devinons face à ses dessins des courbes, des ondulations et des arabesques qui flirtent avec l’abstraction. Enfin, en 1893, le peintre se convertit aux métiers d’art : il n’est plus question de tableaux mais bien de papiers peints ou d’ornements typographiques.

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