Infos pratiques | |
du 15-06-2018 au 22-07-2018 | |
18h00 - 17h00 | |
Mazel Galerie Jeu de Balle 70 Place du Jeu de Balle 1000 Bruxelles horaires d'ouverture : du Vendredi au Samedi de 11h00 à 17h00 |
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Site internet | |
Téléphone : +3225024522 |
Vernissage le Vendredi 15 Juin à partir de 18h00 en présence de l'artiste.
Exposition du Samedi 16 Juin au Dimanche 22 Juillet.
Pour la première exposition personnelle que nous consacrons au street artiste bruxellois
Blancbec, celui-ci revisite des classiques de l'Histoire de l'art en métamorphosant des oeuvres
telles que "Le déjeuner sur l'herbe" de Manet, "Les constructeurs" de Léger, "Guernica" de
Picasso et d'autres ...
Quel que soit le style : classique, impressionniste, cubiste, primitif… il se l’approprie
totalement, au point de faire oublier l’original. Les lignes sont transmuées et converties en un
trait contemporain, numérique et géométrique. Seules subsistent la composition globale et la
palette de couleurs de la toile initiale pour nous rappeler le point de départ.
Il métamorphose les protagonistes et incorpore ses propres personnages zoomorphes afin de
raconter à travers l’Histoire, son histoire, « His Story ».
« Guernica » de Picasso devient une cour de récréation remplie d’enfants qui se chamaillent.
ils ne s’entretuent pas mais une certaine forme de violence règne.
À l’instar des fables de La Fontaine, il utilise les animaux afin de créer une distance et une
certaine légèreté tout en conservant la force narrative.
« Le Déjeuner sur l’herbe » de Manet devient « Dégoutés sur l’herbe » où un loup jette ses
détritus et un centaure pleure la pollution provoquée par les centrales nucléaires à l’arrière
plan. Toute la dimension pastorale et érotique de la composition d’origine a été supprimée au
profit d’un message écologique et satirique.
Par le biais de son humour caustique, Blancbec dénonce les travers de notre société
contemporaine, la déforestation, la bétonisation ou les inégalités sociales tout en rendant
hommage à la Peinture.
En nous racontant son Histoire, Blancbec parle en réalité de la notre avec ironie et singularité.
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