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le 02-12-2015

Des nouvelles méthodes de construction du savoir

Des nouvelles méthodes de construction du savoir

Si les nouveaux supports numériques permettent l’accès au savoir d’un nombre accru d’étudiants, certaines franges de la population pourraient cependant toujours en être exclues. De même, tout reste à inventer en matière de l’acquisition et la construction personnelle du savoir. Des initiatives dans le secteur de l’informatique ont pour but de remédier simultanément àces deux lacunes de l’enseignement traditionnel :

 

•       Ecole 42 : ouverte par Xavier Niel sans condition de diplôme mais en prenant uniquement en compte la motivation et les compétences des candidats. Le candidat doit avoir entre 18 et 30 ans ou être en dernière année de lycée. Il n'y a pas de cours magistraux ni de travaux pratiques encadrés par des professeurs. Les étudiants sont libres d'organiser leurs journées à la réalisation de projets proposés par l'équipe pédagogique. L'école est ouverte 24h/24 et 7j/7. Les étudiants s'entraident et utilisent Internet pour la réalisation de leurs projets. L'étudiant n'a pas de limite de temps pour rendre ses projets. Il doit faire corriger ses projets par cinq étudiants pour pouvoir valider son projet. Lors de la validation d'un projet par l'étudiant, sa jauge de niveau augmente, ce qui lui permet de déverrouiller de nouveaux projets de difficultés plus élevée.

 

•        Un jeune Français, Julien Barbier, vient de lancer àSan Francisco une école, Holberton Schooldu nom de l'ancienne informaticienne Betty Holberton, qui s'est distinguée durant la Seconde Guerre mondiale. Le credo du nouvel établissement, cocrééavec Sylvain Kalache et Rudy Rigot, deux autres Français installés en Californie : "Tout le monde peut rêver de devenir informaticien, sans considération de race, d'âge ou de genre."

 

 

•       Simplon.co :  est un réseau labellisé de « Fabriques de la Grande Ecole du numérique » qui propose des formations intensives pour apprendre àcréer des sites web et des applications mobile, et en faire son métier. Leur base-line est « In code we trust ». La formation s’adresse prioritairement aux jeunes de moins de 25 ans, non diplômés ou peu diplômés, issus des quartiers populaires et des milieux ruraux, mais également aux demandeurs d’emploi en reconversion ainsi qu’aux femmes et aux séniors, populations insuffisamment représentées dans les métiers techniques. Les formations simplon.co, sponsorisées par la fondation EPIC, sont soit gratuites et qualifiantes, soit rémunérées et certifiantes.

 

• Les universités proposent désormais des certificats de validation (payants) qui permettent de mettre en valeur sur un CV l’effort fourni et les connaissances acquises (ce que propose le réseau social professionnel en ligne LinkedIn). L’offre est de plus en plus riche et variée, provenant souvent de prestigieuses universités, à l’exemple de l’offre payante et sélective de Harvard. La  plus célèbre université du monde a d’ailleurs mis au point pour ses cours de finance et gestion une classe virtuelle de 60 personnes. Un autre modèle est celui de la plateforme allemande Learnship, fournisseur de cours de langue en non présentiel qui a inventé une sorte de tableau noir électronique à partager entre l’élève et le professeur.

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