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le 08-06-2016 : #bruxelles

Génération Z : Krach, boom, mue ?

Génération Z : Krach, boom, mue ?

Notre dernière soirée @french-Connect de la saison, le 7 juin 2016, était sur le thème de la génération Z.

Nous avions invité pour en discuter :

-   Frederic Mesmaeker, responsable des minis-entreprises de l’ASBL les Jeunes Entreprises.

-  Yves Van Durme, Partner chez Deloitte Consulting spécialisé dans la transformation des organisations et du déploiement des talents.

-    Les Z’énies, Jeanne et Florent

 

 

En tant qu’entrepreneur, nous cherchions à comprendre comment cette génération fonctionnait et comment mieux les intégrer dans nos organisations.

 

Savez -vous dans quelle génération vous vous situez ?

 

 

 

Quel est le regard des jeunes sur l’entrepreneuriat ?

Aussi bien en France qu’en Belgique, nous sommes en queue de peloton sur les volontés d’entreprendre et sur le passage à l’entrepreneuriat.

Les minis entreprises, sont organisées en Belgique à l’initiative de LJE, auxquelles les jeunes entre 17 et 19 ans, de leur propre initiative, s’investissent sur leur temps personnel dans l’accomplissement d’un projet.

Un succès confirmé depuis quelques années.

Les projets sont évidemment de plus en plus construits autour des nouvelles technologies.

Outre le fait de construire un cas pratique en équipe, le passage à l’action et le mode de fonctionnement en projets donnent corps aux besoins de ces ados.

L’esprit d’entreprendre dans sa vie de tous les jours et plus important que le projet en lui-même.

Ils sont habitués à jongler sur plusieurs sujets, multi tasking à souhait.

 

Qui sont-ils ? et comment les qualifier ?

La segmentation en « génération » est une question de sociologue. Bien plus que des qualificatifs, c’est surtout une culture.

 

Doit on changer nos façons de faire ?

La question sur les changements dans les organisations doit aller de pair avec l’arrivée de ces jeunes, mobiles, hyperconnectés, ouverts sur le monde. Les structures doivent s’adapter sinon elles vont être largement dépassées.

Ce qui revient le plus souvent, c’est le travail en mode projet, en intéraction permanente avec un certain nombre de personnes.

Les lignes hierarchiques s’applatissent, et les modes de fonctionnement carotte/bâton ne fonctionnent plus.

Exit les structures verticales et pyramidales... Avec les Z, place à un management plus transversal, plus participatif où leadership ne rime pas avec autorité mais avec bienveillance.

La durée de loyauté d’un jeune salarié  dans sa société est de 7 mois. Donc si cela ne lui convient pas, il partira.

 

Alors comment faire pour les garder ?

Côté organisation du travail, là encore, la génération Z devrait chambouler l'entreprise. Les bureaux individuels, signes distinctifs du rang occupé dans la hiérarchie devraient laisser leur place à des bureaux libres implantés dans des open space à taille humaine ainsi qu'à des espaces conviviaux où cette génération hyperconnectée, pourra tout à loisir jongler entre vie professionnelle et vie privée.

Et en même temps, ce ne sont pas que les Z qui veulent cela. C'est aussi l'impact du numérique et du collaboratif qui rend nécessaire une organisation plus flexible.

Les jeunes qui arrivent sur le marché de l'emploi veulent avoir plus de temps à eux pour porter des projets personnels. D’où la volonté de développer le télétravail car cela correspond aussi au rythme de cette jeune génération.

 

Les sociétés doivent davantage travailler sur leurs valeurs, car les jeunes choisiront la société dans laquelle ils veulent s’investir. Les entrepreneurs doivent changer leur regard sur le recrutement, et si ils veulent garder les talents, il faudra montrer de la matière « sens et valeurs » pour recruter.

 

Cela fait partie des arguments pour les séduire et les attirer. Ils ont besoin de comprendre à quoi l'entreprise sert, à quoi elle contribue. Bref, il faut leur donner du sens. Ce sens participe aussi au fait d'avoir un environnement épanouissant, car les jeunes générations sont aussi dans cette attente.

 

En tout cas, conclut Frederic, ce n’est pas à l’école que l’on apprend tout ça, car l’éducation est encore restée sur des schémas classiques.

 

Pour mener à bien les projets des jeunes entrepreneurs, l’ASBL Les Jeunes Entreprises (LJE)  fait appel à de nombreux volontaires bénévoles désireux de transmettre leurs expériences et leurs savoir-faire.

Vous avez un rôle essentiel à jouer … en tant que coach d’une mini-entreprise !

Intéressé(e)?  Besoin d’informations?  N’hésitez pas à vous rendre sur ce lien: http://www.lje.be/index.php/fr/volontaires 

 

 

Soirée réalisée en partenariat avec le CJD Belgium pour entreprendre autrement. Remettre l'Homme au centre de l'économie et au coeur de nos entreprises. 

 

 

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