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Stéphane Pencréac'h - Capture

Stéphane Pencréac'h - Capture
Infos pratiques
du 22-04-2017 au 27-05-2017
11h00 - 18h30
Mazel Galerie
Rue Capitaine Crespel 22
1050 Ixelles
Horaires d\'ouverture : du Mardi au Samedi de 11h00 à 18h30
  Site internet
  Téléphone : 0032(0)2.850.29

Vernissage le Samedi 22 Avril à partir de 11h en présence de l'artiste.

Exposition du Mardi 18 Avril au Samedi 27 Mai.

Pour sa deuxième exposition personnelle à la galerie, Stéphane Pencréac’h présentera un nouvel ensemble d’oeuvres sur toile qui tranche avec le cycle précédant de peintures dites « politiques » qui fut présenté notamment au MAMAC de Nice en 2013 et à l’institut du monde arabe de Paris en 2015.

La série Captures invente autre chose, sans rupture avec des travaux antérieurs. Blancheur des fonds, cadrages de couleurs, vives, naïves dans leur fraîcheur acidulée. Stéphane Pencréac’h s’appuie sur le principe d’un dispositif visuel, il entérine l’idée de la peinture « fenêtre ouverte sur le monde par laquelle on puisse regarder l’histoire ». Cette série de tableaux est une série de fenêtres. Qui est dedans, qui est dehors ? La proie ou le prédateur, le corps des objets et des vivants ou ces ombres, ces présences-fantômes d’autres vivants? Il nous faut apprendre à voir, regarder mieux donc et construire des histoires, celles que raconterait chaque tableau et celles que la série nous donne envie de dire. Captures joue avec notre envie de fables, dans lesquelles les animaux sont rois, et nous expliquent notre comportement, Captures joue aussi avec nos peurs, celles de nos rêves, dans lesquels les désirs ne sont qu’à demi-satisfaits te la mort rôde. Une ombre de bras, le gauche, s’avance vers la silhouette d’une jeune femme, un songe de caresse, tout en douceur, et le bras droit répond, angoissant, qui enserre le cou de la jeune femme : la même ou une autre, peu importe, Léda et le cygne, un cygne sans blancheur, sali déjà par la prise qu’il impose. Nous voulons les deux, désir et mort, confiance et peur, c’est bien là le problème. Changer de milieu, quitter la terre, pour l’eau ou les airs, quitter la cage : le petit oiseau rouge est dans la cage, dont la porte est ouverte, vrai grillage, fausse captivité ou l’inverse. Avons nous un autre choix que de rester dans la cage, si le prédateur nous guette ? Il nous faudra devenir une ombre, de n’être plus que cela, petit oiseau gris d’un au delà, tandis que l’aquarium maintient ses couleurs artificielles, trop pimpantes pour être vrai, décor un peu cheap, pour des histoires bien plus graves. Les nôtres. Captures est une autre forme de la peinture d’histoire, dans laquelle Stéphane Pencréac’h nous tient, parce qu’il n’en réchappe pas.

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