Happy Birthday Marilyn... 50 ans déjà !

Infos pratiques
	du 07-06-2012 au 13-07-2012
	18h00
	Mazel Galerie Rue Capitaine Crespel 22 1050 Ixelles Horaires d'ouverture : Du Mardi au Samedi de 11h00 à 19h00
	Site internet
	Téléphone : 0032(0)2.850.29

Le 5 août prochain cela fera 50 ans que Marilyn Monroe aura disparu, dans des conditions que l’on juge encore suspectes aujourd’hui. C’est souvent le cas avec des personnalités de cette renommée que l’on n’imagine pas s’éteindre aussi prématurément.
Suicide ? Accident médical ? Assassinat ? Pour certains le mystère reste complet ... Entre-temps, Andy Warhol en a fait la Mona Lisa du 20 ème siècle et son portrait est devenu l’une des oeuvres d’art les plus connues au monde. Mais est-ce la responsabilité unique du «Pape» du Pop art, le destin tragique de Marilyn Monroe, ou la volonté de réussite hors norme de cette femme : Norma Jeane Baker ?

Tout comme le jeune et timide Andrew Warhola a créé Andy Warhol, Norma s’est inventée le personnage de Marilyn dans le but de sortir de l'anonymat et devenir une star de cinéma. Elle dira à ce sujet « J'ai toujours pensé que je n'étais personne. Et la seule façon pour moi de devenir quelqu'un... et bien c'est d'être quelqu'un d'autre !».

C’est à la fois la femme et le personnage que les artistes se sont attachés à imaginer à travers cette exposition où tous les médiums seront présents : peinture, dessin, photographie et sculpture. «Après 50 ans, quelle image reste t’il de Marilyn pour vous ?» est la seule indication que nous avons donné aux artistes sollicités pour ce projet.

Le peintre français François Bard a choisi de traiter l’actrice dans son dernier film «The Misfist» de 1961. En utilisant une capture d’écran extraite de ce film l’artiste a opté pour une Marilyn Monroe vulnérable, mélancolique et déçue par les hommes. Dans cette oeuvre elle perd tous ses attributs de star hollywoodienne, sa chevelure blonde, ses lèvres rouges et pulpeuses ainsi que son célèbre grain de beauté, elle redevient Norma Jeane, une femme comme les autres.
L’artiste Kosta Kulundzic est également parti de «The Misfits» pour s’emparer de l’idée de la femme déçue des hommes afin d’en faire une Marilyn «Moderne», certes un peu barbare mais victorieuse de la gente masculine. Le photographe belge Bruno Timmermans a recréé de manière digitale son portrait idéal à partir de plusieurs clichés existants de l’actrice tout en racontant sa vie à travers des éléments iconographiques «tatoués» sur son visage. A travers cette seule image, il est possible de retracer son ascension en passant par ses conquêtes amoureuses jusqu’à sa descente aux enfers qui finira tragiquement à son domicile par une overdose de barbituriques.
L’artiste Benjamin Spark a préféré représenter «la chute» de la star avec son langage picturale proche du Street Art. La toile représente une Marilyn aguicheuse et sensuelle en robe de soirée mais cernée de pilules, de cachets et de bouteilles d’alcool. Deux billets à l’effigie de George Washington, dont l’un avec une tête de mort évoquant sans doute le prix qu’a du payer l’actrice pour satisfaire ses rêves de gloire.
Cette exposition est un hommage à l’actrice mais plus particulièrement à l’icône qu’elle est devenue et qu’elle continue d’être aujourd’hui 50 ans après sa disparition